Réinsertion sociale basée sur les ouvertures: Une proposition issue de l'approche de reconnaissance de la justice sociale

Résumé

Le cadre juridique mexicain s'est orienté vers des politiques pénitentiaires visant : d'abord la régénération (1917-1965), puis la réadaptation (1965-2008) et plus récemment la réinsertion sociale des personnes privées de liberté (2011 à ce jour). Cet objectif n’a pas été atteint car il n’existe pas d’indicateurs permettant d’évaluer la performance des prisons une fois que les personnes ont retrouvé leur liberté. La liberté en soi représente-t-elle une réinsertion sociale efficace ? La prison agit dans le présent de l'individu pendant sa détention pénale, rendant invisibles les éventuels antécédents d'exclusion sociale et l'avenir peu prometteur résultant de la stigmatisation et des barrières bureaucratiques qui l'empêchent d'accéder aux droits sociaux. Cet article analyse le modèle actuel de réinsertion sociale et propose, à partir de la théorie de la reconnaissance de la justice sociale, une adaptation de l'action pénitentiaire basée sur un travail sur les ouvertures : affidamentos, colonies et affinités.